Résiliente, innovante et sobre en carbone : l’émergence d’une économie propre et circulaire

Pour réussir la transition climatique et maintenir le cap sur l’atteinte de la carboneutralité à l’horizon 2050, tous les secteurs de la vie économique et industrielle du Québec devront réduire leur empreinte environnementale en adoptant des technologies émergentes et de nouvelles façons de faire. Avec l’injection de 2,1 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années dans les domaines de l’industrie et du bâtiment, le Plan pour une économie verte 2030 agira comme un véritable accélérateur de changement.
Au Québec comme partout dans le monde, les activités de production et de distribution de produits et services laissent une empreinte environnementale mesurable qui menace notre planète. Or, l’économie de demain, à mettre en branle sans attendre, doit être sobre en carbone et miser sur la circularité pour réduire considérablement l’exploitation de nouvelles ressources. C’est la réalisation de cette profonde transformation, qui repose sur l’innovation et le développement de technologies propres, qui contribuera à construire une économie à la fois durable et prospère.
Dans cette optique, le Plan pour une économie verte 2030 mise sur l’électrification de l’économie et l’utilisation d’énergies renouvelables dans tous les secteurs d’activité du Québec. Les bioénergies et l’hydrogène vert, notamment, contribueront à l’atteinte de la cible de réduction d’émissions de GES et à l’émergence de filières économiques d’avenir, créatrices d’emplois spécialisés.
La lutte contre les changements climatiques, qui repose en grande partie sur l’électrification, exerce inévitablement une pression sur le réseau du Québec. Le déploiement de nouvelles filières d’énergie est essentiel pour accélérer la transition lorsque l’électrification ne sera pas possible ou qu’elle s’avérera trop coûteuse. La Stratégie québécoise sur l’hydrogène vert et les bioénergies soutient le développement de nouvelles solutions – complémentaires à l’électrification – visant à décarboniser le Québec, tout particulièrement dans le secteur industriel. Le recours à l’hydrogène vert et aux bioénergies permettra notamment de faciliter la gestion de la demande d’électricité dans un contexte où l’abandon progressif des énergies fossiles se traduira par une pression accrue sur le réseau hydroélectrique du Québec. Une enveloppe de 5,2 millions de dollars est prévue dans le Plan de mise en oeuvre 2022-2027 du Plan pour une économie verte 2030 pour financer la recherche dans ces domaines prometteurs.
Outre les sommes considérables que le gouvernement du Québec consacrera à la réduction des émissions de GES au cours des prochaines années, plusieurs initiatives ont été mises en place pour soutenir les grands joueurs économiques. Les programmes Bioénergies et ÉcoPerformance peuvent les accompagner dans l’acquisition de technologies propres alors que le programme Technoclimat les soutient dans le développement de technologies d’avenir. Le Programme de soutien à la production de gaz naturel renouvelable, pour sa part, prévoit 47,5 millions de dollars, répartis sur cinq ans, pour la réalisation de projets misant sur cette énergie propre, issue notamment de la valorisation des déchets organiques. Son injection progressive dans le réseau actuel de distribution gazier, en remplacement du gaz naturel d’origine fossile, contribuera à une réduction marquée des émissions de GES.
Le gouvernement du Québec a aussi choisi d’investir dans le développement de nouvelles filières économiques consacrées à différents projets novateurs portant sur l’électrification des transports et le développement d’énergies propres. La filière batterie, par exemple, vise l’exploitation et la transformation des minéraux tirés du sol québécois pour fabriquer les composantes clés que sont les anodes et les cathodes, essentielles à la fabrication de véhicules électriques. La filière de l’hydrogène vert, quant à elle, mise sur le développement de cette énergie propre, produite avec de l’eau, de l’électricité ou de la biomasse.
La lutte contre les changements climatiques a déjà commencé à transformer le marché du travail, et cette tendance s’accentuera avec l’accélération du développement de nouvelles technologies. Pour relever les défis de la décarbonisation et l’adaptation à un climat changeant, la société québécoise aura besoin d’un nombre accru de travailleurs spécialisés dans des domaines émergents. Le Plan pour une économie verte 2030 compte accompagner les entreprises dans le développement de travailleurs qualifiés en soutenant la création de nouvelles formations – professionnelles, techniques, universitaires ou en continu – dans des créneaux stratégiques. C’est ce qui leur permettra de répondre aux nouveaux impératifs d’un marché en pleine mutation et de relever les défis que présentera forcément l’introduction de nouvelles technologies sobres en carbone dans notre économie.
› Recycler les batteries des voitures et des téléphones intelligents
L’entreprise Recyclage Lithion, dont le siège social est à Montréal, a mis au point un procédé de recyclage des batteries lithium-ion, largement utilisées par les constructeurs de véhicules électriques et les fabricants d’appareils électroniques portables. Leur nouveau procédé, issu de l’hydrométallurgie, permet de récupérer et de purifier jusqu’à 95 % des composantes des batteries, qui peuvent être recyclées ou retournées à des manufacturiers pour en fabriquer de nouvelles.
› Concevoir des alliages métalliques plus verts
Elkem Métal Canada, une entreprise du Saguenay–Lac-Saint-Jean, se spécialise dans la fabrication de ferro-alliages destinés aux marchés des fonderies et des aciéries, qui sont particulièrement polluantes. Elle travaille à la fabrication de briquettes de biocarbone qui pourront éventuellement remplacer à 100 % le charbon minéral actuellement en utilisation dans les fours à arc électrique. L’entreprise projette une production annuelle de 35 000 tonnes de briquettes de biocarbone, ce qui permettra une réduction annuelle d’environ 100 000 tonnes de GES, soit l’équivalent du retrait de près de 29 000 voitures de la circulation.
› Donner une deuxième vie aux matières résiduelles
Élaboré par la Régie des matières résiduelles du Lac-Saint-Jean, le projet Réemploi + vise la réduction des émissions de GES de la région. Comment ? En détournant de l’enfouissement jusqu’à 5 000 tonnes de matières résiduelles afin de les récupérer et de les revaloriser. Pour ce faire, Réemploi + crée non seulement des emplois locaux, mais offre en outre une formation spécialisée aux travailleurs qui transforment et valorisent les objets récupérés. Ce projet d’économie circulaire a donné lieu à l’ouverture de trois quincailleries vertes, où la population peut acquérir des biens écoresponsables.
› Transformer des résidus forestiers en carburant
Les résidus forestiers peuvent jouer un rôle déterminant dans la lutte contre les changements climatiques. C’est pour cette raison que BioÉnergie La Tuque, en Haute- Mauricie, étudie actuellement le potentiel de production de carburants renouvelables à partir de cette ressource. L’entreprise mise sur la récupération de la biomasse forestière résiduelle issue des activités de récolte ou de transformation du bois pour produire un biocarburant apte à remplacer les énergies fossiles. Dans un esprit de circularité exemplaire, le projet explore même l’utilisation de ce biocarburant dans la machinerie forestière !

Au Québec comme partout dans le monde, les activités de production et de distribution de produits et services laissent une empreinte environnementale mesurable qui menace notre planète. Or, l’économie de demain, à mettre en branle sans attendre, doit être sobre en carbone et miser sur la circularité pour réduire considérablement l’exploitation de nouvelles ressources. C’est la réalisation de cette profonde transformation, qui repose sur l’innovation et le développement de technologies propres, qui contribuera à construire une économie à la fois durable et prospère.
Dans cette optique, le Plan pour une économie verte 2030 mise sur l’électrification de l’économie et l’utilisation d’énergies renouvelables dans tous les secteurs d’activité du Québec. Les bioénergies et l’hydrogène vert, notamment, contribueront à l’atteinte de la cible de réduction d’émissions de GES et à l’émergence de filières économiques d’avenir, créatrices d’emplois spécialisés.
OBJECTIF DÉCARBONISATION
Miser sur les énergies alternativesLa lutte contre les changements climatiques, qui repose en grande partie sur l’électrification, exerce inévitablement une pression sur le réseau du Québec. Le déploiement de nouvelles filières d’énergie est essentiel pour accélérer la transition lorsque l’électrification ne sera pas possible ou qu’elle s’avérera trop coûteuse. La Stratégie québécoise sur l’hydrogène vert et les bioénergies soutient le développement de nouvelles solutions – complémentaires à l’électrification – visant à décarboniser le Québec, tout particulièrement dans le secteur industriel. Le recours à l’hydrogène vert et aux bioénergies permettra notamment de faciliter la gestion de la demande d’électricité dans un contexte où l’abandon progressif des énergies fossiles se traduira par une pression accrue sur le réseau hydroélectrique du Québec. Une enveloppe de 5,2 millions de dollars est prévue dans le Plan de mise en oeuvre 2022-2027 du Plan pour une économie verte 2030 pour financer la recherche dans ces domaines prometteurs.
Outre les sommes considérables que le gouvernement du Québec consacrera à la réduction des émissions de GES au cours des prochaines années, plusieurs initiatives ont été mises en place pour soutenir les grands joueurs économiques. Les programmes Bioénergies et ÉcoPerformance peuvent les accompagner dans l’acquisition de technologies propres alors que le programme Technoclimat les soutient dans le développement de technologies d’avenir. Le Programme de soutien à la production de gaz naturel renouvelable, pour sa part, prévoit 47,5 millions de dollars, répartis sur cinq ans, pour la réalisation de projets misant sur cette énergie propre, issue notamment de la valorisation des déchets organiques. Son injection progressive dans le réseau actuel de distribution gazier, en remplacement du gaz naturel d’origine fossile, contribuera à une réduction marquée des émissions de GES.
Responsable de plus de 29 % des émissions de GES du Québec, le secteur industriel doit miser sur de nouvelles technologies pour en finir avec sa dépendance aux énergies fossiles.
FILIÈRES VERTES
Pour concerter les actions de façon stratégiqueLe gouvernement du Québec a aussi choisi d’investir dans le développement de nouvelles filières économiques consacrées à différents projets novateurs portant sur l’électrification des transports et le développement d’énergies propres. La filière batterie, par exemple, vise l’exploitation et la transformation des minéraux tirés du sol québécois pour fabriquer les composantes clés que sont les anodes et les cathodes, essentielles à la fabrication de véhicules électriques. La filière de l’hydrogène vert, quant à elle, mise sur le développement de cette énergie propre, produite avec de l’eau, de l’électricité ou de la biomasse.
MAIN-D’OEUVRE QUALIFIÉE
La formation au coeur de la transitionLa lutte contre les changements climatiques a déjà commencé à transformer le marché du travail, et cette tendance s’accentuera avec l’accélération du développement de nouvelles technologies. Pour relever les défis de la décarbonisation et l’adaptation à un climat changeant, la société québécoise aura besoin d’un nombre accru de travailleurs spécialisés dans des domaines émergents. Le Plan pour une économie verte 2030 compte accompagner les entreprises dans le développement de travailleurs qualifiés en soutenant la création de nouvelles formations – professionnelles, techniques, universitaires ou en continu – dans des créneaux stratégiques. C’est ce qui leur permettra de répondre aux nouveaux impératifs d’un marché en pleine mutation et de relever les défis que présentera forcément l’introduction de nouvelles technologies sobres en carbone dans notre économie.
RÉDUIRE, RENOUVELER, RECYCLER
Partout au Québec, des entrepreneurs visionnaires relèvent les défis posés par la transition climatique. À titre d’exemple, quatre projets inspirants financés par le gouvernement du Québec.› Recycler les batteries des voitures et des téléphones intelligents
L’entreprise Recyclage Lithion, dont le siège social est à Montréal, a mis au point un procédé de recyclage des batteries lithium-ion, largement utilisées par les constructeurs de véhicules électriques et les fabricants d’appareils électroniques portables. Leur nouveau procédé, issu de l’hydrométallurgie, permet de récupérer et de purifier jusqu’à 95 % des composantes des batteries, qui peuvent être recyclées ou retournées à des manufacturiers pour en fabriquer de nouvelles.
› Concevoir des alliages métalliques plus verts
Elkem Métal Canada, une entreprise du Saguenay–Lac-Saint-Jean, se spécialise dans la fabrication de ferro-alliages destinés aux marchés des fonderies et des aciéries, qui sont particulièrement polluantes. Elle travaille à la fabrication de briquettes de biocarbone qui pourront éventuellement remplacer à 100 % le charbon minéral actuellement en utilisation dans les fours à arc électrique. L’entreprise projette une production annuelle de 35 000 tonnes de briquettes de biocarbone, ce qui permettra une réduction annuelle d’environ 100 000 tonnes de GES, soit l’équivalent du retrait de près de 29 000 voitures de la circulation.
› Donner une deuxième vie aux matières résiduelles
Élaboré par la Régie des matières résiduelles du Lac-Saint-Jean, le projet Réemploi + vise la réduction des émissions de GES de la région. Comment ? En détournant de l’enfouissement jusqu’à 5 000 tonnes de matières résiduelles afin de les récupérer et de les revaloriser. Pour ce faire, Réemploi + crée non seulement des emplois locaux, mais offre en outre une formation spécialisée aux travailleurs qui transforment et valorisent les objets récupérés. Ce projet d’économie circulaire a donné lieu à l’ouverture de trois quincailleries vertes, où la population peut acquérir des biens écoresponsables.
› Transformer des résidus forestiers en carburant
Les résidus forestiers peuvent jouer un rôle déterminant dans la lutte contre les changements climatiques. C’est pour cette raison que BioÉnergie La Tuque, en Haute- Mauricie, étudie actuellement le potentiel de production de carburants renouvelables à partir de cette ressource. L’entreprise mise sur la récupération de la biomasse forestière résiduelle issue des activités de récolte ou de transformation du bois pour produire un biocarburant apte à remplacer les énergies fossiles. Dans un esprit de circularité exemplaire, le projet explore même l’utilisation de ce biocarburant dans la machinerie forestière !
Le virage vert du Québec vous intéresse ?
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