Génie et environnement : place aux femmes !

Reconnue ici et à l’international pour la qualité de son enseignement, l’Université de Sherbrooke mise sur le savoir et la technologie pour transformer notre société au service du bien commun. Animée par des valeurs de rigueur et d’engagement, sa Faculté de génie attire un nombre grandissant de femmes qui se démarquent dans ses programmes novateurs. Rencontre avec trois scientifiques au parcours remarquable, dont les travaux font école en matière d’avancées environnementales.
LUTTER CONTRE LES CONTAMINANTS

Un parti pris pour l’environnement
Comme l’explique la professeure Debra Hausladen, les grands défis auxquels nous faisons face aujourd’hui sont liés à l’environnement, que l’on parle de réchauffement climatique, d’insécurité alimentaire ou d’accès à l’eau potable. « Ces problèmes ne sont pas faciles à résoudre, mais en mettant en pratique des connaissances issues de différents domaines, on peut faire face à la complexité de systèmes environnementaux extrêmement dynamiques. Pour ma part, je me concentre sur la qualité des eaux souterraines, car elle a un effet direct sur la santé humaine. La recherche sur le devenir et le transport des contaminants métalliques m’a non seulement donné accès à certains des instruments scientifiques les plus puissants au monde, mais elle m’a également offert une occasion unique d’interagir et de nouer des liens avec les communautés locales et internationales. »Le rôle primordial des sols
Les recherches de la professeure portent sur les processus qui régissent le devenir et le transport des contaminants naturels ou causés par l’humain afin de réduire les risques pour l’environnement et la santé. « Mes étudiantes et étudiants travaillent sur des projets visant à améliorer notre compréhension des réactions biogéochimiques qui contrôlent la toxicité et la mobilité des contaminants inorganiques dans les sols et les sédiments. Il s’agit notamment d’évaluer la vulnérabilité des eaux souterraines à la contamination géogénique, de déceler les principaux processus biogéochimiques et physiques qui mobilisent les métaux toxiques dans les sites miniers abandonnés et réhabilités, et d’élaborer des processus naturels pour l’assainissement des contaminants. »L’importance de l’interdisciplinarité
Pour la scientifique, la protection de la qualité de l’environnement exige une compréhension holistique des systèmes, ce qui n’est pas toujours le cas en enseignement traditionnel. « Nous travaillons à l’élaboration de nouveaux cours qui prépareront les personnes étudiantes à une approche systémique leur permettant d’acquérir les compétences interdisciplinaires nécessaires pour relever des défis techniques complexes. » Parmi les secteurs d’avenir en génie dans le domaine environnemental, la professeure Hausladen cite entre autres la gestion de la qualité de l’eau, le traitement de l’eau, le développement durable dans le domaine de l’exploitation minière, la gestion des ressources minérales, de même que l’optimisation des systèmes naturels pour la séquestration du carbone.MISER SUR L’ÉNERGIE DURABLE

L’efficacité énergétique en pharmaceutique
Les activités de recherche de la professeure Achouri visent à diminuer l’empreinte carbonique de l’industrie pharmaceutique, qui, d’après des données datant de 2019, est encore plus importante que celle de l’industrie automobile. Comment ? « En réduisant les arrêts entre les différentes productions, en minimisant le transport des matières et, surtout, en prévenant le gaspillage de plusieurs lots dans le cas où l’analyse de qualité ne s’effectue qu’à la fin du procédé. Du point de vue strictement chimique, le but ultime de mes travaux de recherche est la production de carburants synthétiques et de vecteurs énergétiques comme l’hydrogène, dans le but de remplacer des carburants fossiles. Ces travaux, qui consistent à revoir les procédés traditionnels pour les rendre plus efficaces énergétiquement, touchent deux domaines principaux : la catalyse pour la production de carburants synthétiques et de gaz de synthèse, ainsi que les procédés pharmaceutiques. »Des solutions concrètes en matière de rendement
Pour atteindre ses objectifs, la professeure devra relever le défi de développer des procédés hybrides qui permettent l’utilisation de plusieurs sources d’énergie pouvant se mesurer aux procédés traditionnels en termes d’efficacité et de rendement. « Je devrai également démontrer à l’industrie pharmaceutique que travailler en continu avec les bons outils de suivi en ligne est tout aussi sécuritaire que rentable. »Des voies d’avenir en génie
D’après la professeure Achouri, le secteur de l’énergie – que l’on parle des énergies alternatives, des batteries, de l’intensification des procédés chimiques traditionnels, de l’hydrogène, des plasmas ou bien de l’efficacité énergétique dans le contexte pharma 4.0 – est en plein essor à l’heure actuelle. Il mène d’ailleurs à des professions très prisées pour ceux et celles qui désirent travailler dans le domaine environnemental.PRODUIRE DES CARBURANTS VERTS

Un virage énergétique prometteur
Les travaux de recherche de la professeure sont centrés sur la valorisation énergétique des gaz à effet de serre par des technologies du type Power-to-X. « L’idée est d’utiliser le CO2 (le principal gaz à effet de serre) et l’électricité renouvelable pour produire des carburants verts qui seraient compatibles avec nos moyens de transport actuels, notamment ceux qui sont plus difficiles à électrifier comme l’aviation et le transport maritime. Ce type de technologie s’attaque aussi aux problèmes actuels de stockage d’électricité renouvelable à long terme, puisqu’elle nous permet de stocker cette électricité sous la forme d’un carburant liquide pouvant facilement être stocké et transporté. »L’avenir est à la collaboration
Pour la scientifique, relever le défi de la transition énergétique ne pourra s’effectuer sans une combinaison de plusieurs technologies. « Il n’existe pas une solution unique à cette problématique. On aura besoin notamment de l’hydrogène, de l’électrification des transports, des biocarburants et des carburants verts pour y arriver. En partenariat avec le secteur industriel et les organismes gouvernementaux, la recherche et développement dans le secteur de l’énergie sera responsable non seulement du développement de nouvelles technologies, mais aussi de les mettre en application pour une éventuelle implantation à grande échelle. »Pourquoi choisir la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke ?
Riche en compétences, l’Université de Sherbrooke est reconnue pour ses partenariats avec l’industrie. Le programme Coop de sa Faculté de génie permet aux personnes étudiantes au baccalauréat d’effectuer plusieurs stages rémunérés pendant leur formation, afin de cumuler de l’expérience professionnelle en génie et d’être prêts pour le marché du travail. En ce qui concerne la recherche, l’Université est reconnue pour le soutien qu’elle apporte à l’industrie régionale, notamment en développant de nouvelles technologies qui pourront être implantées chez des partenaires locaux.
Mission
Former afin d’accompagner nos personnes étudiantes pour les préparer aux défis de demain. Concevoir pour passer de l’idée à la réalisation. Innover afin d’être à l’affût des enjeux de la société et redéfinir la norme. Développer une relation étroite et engagée avec le monde pour servir la société.

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