Mieux-être au travail, neuf stratégies gagnantes

Depuis le début de la pandémie, les organisations veillent plus que jamais au mieux-être de leurs employés. À cet égard, la mise en place de mesures de prévention et d’accompagnement en matière de santé physique et mentale s’avère une stratégie gagnante, tant pour les individus que pour les entreprises.

1 - Gérer avec empathie

Le management bienveillant et authentique, un style de gestion plus pertinent que jamais, met la santé physique et mentale des individus au cœur de la stratégie d’affaires. Cette approche holistique instaure un climat de sécurité et de confiance qui favorise l’épanouissement, le développement personnel et l’innovation. En termes concrets, cela signifie que chaque projet et chaque décision doivent être évalués en tenant compte du mieux-être de tous. À cet égard, il ne faut pas hésiter à engager la conversation, à prendre des nouvelles, à poser des questions et à permettre à chacun de participer activement aux processus décisionnels de l’entreprise.

2 - Parler ouvertement de santé mentale

Les enjeux de santé mentale sont un phénomène bien présent. D’après une étude menée par l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), chaque année, un Canadien sur cinq fait face à un trouble de santé mentale, et la dépression majeure et les troubles anxieux affectent respectivement 5,4 % et 4,6 % de la population. En parler au travail, c’est ouvrir la porte à des conversations aussi importantes qu’enrichissantes. L’objectif : informer les employés des ressources et services en santé mentale offerts par le régime d’assurance collective, démontrer de l’empathie et offrir le bon soutien et les outils adéquats. Il importe surtout de briser les tabous concernant la santé mentale et de la déstigmatiser, sans toutefois la minimiser. Une recommandation : organiser des ateliers d’information portant sur la gestion du stress, l’anxiété et l’équilibre travail-famille, notamment pour les gestionnaires. Enfin, il est important d’indiquer aux employés qu’ils peuvent s’adresser en toute confidentialité à un membre des ressources humaines ou à une personne de confiance (qui n’est pas nécessairement le gestionnaire). On peut également les inviter à utiliser les services de consultation offerts par la plupart des régimes d’assurance collective.

3 - Mettre la santé au programme

Un nombre grandissant d’entreprises mettent en place des incitatifs pour aider leurs employés à adopter de saines habitudes, à bouger, à faire de l’activité physique, à mieux s’alimenter, et même à méditer pour réduire leur niveau de stress. Quelques pistes : lancer des défis d’équipe, informer à l’aide de vidéos ou d’infolettres, récompenser ceux qui pratiquent le transport actif, lancer une initiative de bénévolat, offrir gratuitement ou au rabais des abonnements à des classes de mise en forme (en présentiel ou en ligne). Autre bonne idée : inciter les employés à sortir le midi pour s’oxygéner et se changer les idées. À cet égard, les clubs de marche donnent d’excellents résultats !

4 - Faire preuve de flexibilité

Un sondage mené par KPMG en 2021 révèle que trois Canadiens sur quatre sont séduits par un modèle de travail hybride, qui leur offre la souplesse nécessaire pour pouvoir s’acquitter de leurs tâches à distance et au bureau. Si cette nouvelle façon de travailler semble être là pour de bon, encore faut-il savoir la décliner. Ainsi, de nombreux employeurs cherchent toujours à statuer sur la fréquence des présences au bureau – lorsque les mesures sanitaires le permettent, bien entendu. La solution ? Consulter les travailleurs, être à l’écoute de leurs besoins et faire montre de flexibilité. Car si certains s’épanouissent à distance en mettant à profit, par exemple, le temps gagné en transport pour s’occuper de leur famille, d’autres se sentent isolés et souffrent du manque de contact humain. Enfin, il ne faut pas négliger les employés qui ne peuvent pas travailler à distance, et auxquels on peut, par exemple, offrir des congés. Une politique de flexibilité équitable, claire et bien pensée, permet de garder le cap sur les objectifs d’affaires tout en respectant les attentes et les besoins de chacun.

5 - Créer un sentiment d’appartenance

Travailler en équipe, faire partie intégrante d’une communauté, tisser des liens authentiques et gratifiants, donner du sens au rôle de chacun, tout cela contribue à créer un climat positif dans lequel les employés peuvent s’exprimer et s’épanouir. Communiquer régulièrement avec les employés au moyen de visioconférences ou de courriels soulignant les bons coups de chacun, organiser des évènements virtuels éducatifs ou ludiques, mettre en place des rencontres informelles pour échanger et faire connaissance (pour remplacer les conversations impromptues), voilà autant de façons de faire qui permettent de favoriser le sentiment d’appartenance. Autre stratégie : assigner des tâches spécifiques à des employés qui ne travaillent habituellement pas ensemble afin de leur permettre de tisser de nouveaux liens.

6 - Bien évaluer les charges de travail

Les heures supplémentaires (même rémunérées) qui s’accumulent, les délais irréalistes et les projets de dernière minute génèrent du stress et peuvent engendrer de la détresse. De plus, un excès d’heures supplémentaires peut avoir un effet négatif sur la productivité. Les gestionnaires gagnent donc à communiquer régulièrement avec leurs employés pour discuter de leur charge de travail et, au besoin, pour les inciter à suggérer de nouveaux échéanciers ou demander de l’aide.

7 - Promouvoir l’autonomie

Lorsque les rôles sont bien définis et que les objectifs sont clairs et réalistes – des conditions essentielles au mieux-être en milieu de travail –, le fait de donner plus d’autonomie aux individus instaure un climat de confiance dans l’entreprise. Offrir des formations et des outils leur permettant de développer de nouvelles compétences et de progresser dans leur carrière contribue en outre à leur épanouissement personnel. Enfin, donner l’occasion à des personnes ou à des groupes d’identifier et de relever des défis leur permet de contribuer de façon gratifiante au succès de l’entreprise pour laquelle ils travaillent.

8 - Respecter le droit à la déconnexion

Pour être heureux au travail, les employés doivent pouvoir décrocher afin de se ressourcer, ce qui n’est pas toujours évident avec les communications électroniques. À l’instar de la France et du Portugal, l’Ontario exige désormais que les entreprises de 25 employés et plus mettent en place une politique écrite sur la déconnexion pour les inciter à respecter la vie privée des individus en dehors des heures de travail. Aucune loi de ce genre n’est en vigueur au Québec ; or, une telle politique prend tout son sens dans un contexte de télétravail, qui tend à brouiller les frontières entre vie personnelle et vie professionnelle. Les entreprises qui choisissent cette avenue peuvent recommander, voire exiger la déconnexion des communications téléphoniques et électroniques en fonction d’un horaire déterminé, et communiquer clairement aux employés qu’elles les encouragent à ne travailler que durant les heures prescrites, et ce, sans le moindre risque de retombées négatives.

9 - Inciter les employés à profiter pleinement de leur régime d’assurance collective

L’assurance collective représente pour l’employeur un atout majeur en matière de rétention et d’attraction de talents, mais nombre d’employés n’en connaissent pas nécessairement tous les avantages. Pourtant, l’accès à des services tels que des consultations en santé mentale, des massages ou de la physiothérapie peut contribuer directement à leur mieux-être. D’où l’importance de bien communiquer le programme à tous, surtout lorsque des changements, même mineurs, sont effectués.


Sources : Retour au bureau ; le modèle hybride séduit les Canadiens, KPMG ; Faits saillants/Qui est touché, Association canadienne pour la santé mentale (ACSM).

DESJARDINS ASSURANCES

La bienveillance et l’empathie au cœur des valeurs
Partenaire de choix des employeurs, Desjardins Assurances et ses équipes d’assurance collective adoptent une approche humaine dans l’accompagnement des entreprises et de leurs employés. La bienveillance, valeur fondamentale liée à la nature coopérative de Desjardins, trouve écho chez Desjardins Assurances, qui a même développé à l’interne une formation sur l’empathie pour ses employés. En s’intéressant à toutes les facettes du mieux-être, dont la maladie mentale, l’assureur défie les préjugés qui mènent à la stigmatisation des personnes qui en souffrent.

La prévention, complice du mieux-être global
Au-delà des traitements curatifs, des programmes d’aide, de l’accès accéléré aux soins grâce à la télémédecine et aux services en ligne, Desjardins Assurances dispose d’outils favorisant aussi l’approche préventive. Les actions concrètes ne se limitent pas au rétablissement des personnes absentes du travail pour des raisons d’invalidité. L’assureur concentre aussi ses efforts à la source du problème, en appuyant, entre autres, le recours à la thérapie cognitive comportementale sur Internet (TCCi) et en facilitant l’accès à une diversité d’intervenants en santé mentale. En tant qu’allié du mieux-être global des employés, Desjardins Assurances offre plusieurs programmes et un accompagnement valorisant de saines habitudes de vie.

Pour plus d’information : desjardinsassurancevie.com

Pour en savoir plus, visitez le site de Desjardins Assurance collective ainsi que notre blogue conseils.

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