L'Université Laval en pole position

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Tout récemment inauguré, l’Institut intelligence et données (IID) réunit des expertises en recherche, en formation et en innovation dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la science des données pour offrir un appui considérable aux individus comme aux organisations intéressés par ces disciplines en plein essor. Dans la région de Québec et partout dans la province.
Le 29 janvier dernier, la première université francophone en Amérique du Nord se dotait de l’Institut intelligence et données (IID). Approche interdisciplinaire, considérations éthiques et main tendue aux étudiants autant qu’aux entreprises, tout est là pour accélérer le virage technologique. Une bonne nouvelle qui facilitera l’accès à une expertise qualifiée pour relever les défis qu’amène la transition vers l’intelligence artificielle (IA).
L’IID joue un rôle fédérateur en réunissant quatre centres de recherche au cœur de l’IA à l’Université Laval : le Centre de recherche en robotique, vision et intelligence machine (CeRVIM), le Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d’entreprise, la logistique et le transport (CIRRELT), le Centre de recherche en données massives (CRDM) et le Centre de recherche en données et intelligence géospatiales (CRDIG).
L’IID organise ses activités selon quatre axes structurants : environnement physique ; santé et étude du vivant ; méthodes d’intelligence artificielle et de traitement de données ; éthique, confidentialité et acceptabilité sociale. Des domaines qui ont des retombées directes sur les citoyens comme sur les entreprises. «À l’Université Laval, la recherche en intelligence artificielle se fait principalement à partir des données ancrées dans le monde physique, plutôt que virtuel – c’est là l’une de nos grandes forces», précise Christian Gagné, professeur titulaire au département de génie électrique et de génie informatique, titulaire d’une chaire Canada-CIFAR en intelligence artificielle et directeur de l’IID. Les chercheurs s’intéressent par exemple à des données du monde physique rattachées à la génomique et à la protéomique, à la logistique et au transport, ainsi qu’à la robotique et à l’imagerie.
Christian Gagné, directeur de l'IID de l'Université de Laval.
Mais tout ça ne se fait pas à n’importe quel prix. L’Université Laval prône une approche balisée qui est d’abord humaine et responsable. «À l’IID, les développements technologiques et scientifiques de l’IA s’appuient sur une approche cohérente. On veut bien sûr bouger rapidement, mais on doit faire attention aux dérapages. Dans certains milieux, on avance sans régulation en se disant que ce sera à l’industrie de s’adapter, et on assiste à des fiascos comme ce fut le cas avec Cambridge Analytica. Laisser l’industrie s’organiser peut amener de graves problèmes alors qu’ici, on va de l’avant, on a une bonne expertise, mais on reste vigilant», assure Christian Gagné.
Pour y arriver, l’IID mesure l’impact sociétal de l’IA en se penchant, notamment, sur la confidentialité des données et leur équité. Pour protéger le public, on préviendra par exemple la reproduction de biais éventuellement présents dans des modèles de traitement des données. Cela se fera de façon cohérente avec les efforts de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique (OBVIA) fondé en janvier 2019 et lui aussi établi sur le campus de l’Université Laval. Son rôle : aider les communautés, les entreprises et les individus à maximiser les retombées positives des technologies de l’IA tout en minimisant ses effets potentiellement négatifs.
La région de Québec bénéficie de ce pôle d’expertises et d’affaires collaboratif où il est facile de connecter les acteurs du milieu universitaire avec les joueurs des différentes industries. L’octroi en décembre dernier de quatre chaires Canada-CIFAR en intelligence artificielle, liées à la Stratégie pancanadienne en matière d’intelligence artificielle, vient confirmer le rôle clé que joue l’Université sur l’échiquier international avec des chercheurs comme Christian Gagné, François Laviolette, Audrey Durand et Pascal Germain. «Cette reconnaissance des activités de l’Université Laval est un appui de taille pour la recherche fondamentale. Ça incite d’excellents chercheurs à s’impliquer au niveau local et académique plutôt que de s’exiler pour un emploi à Silicon Valley», illustre le directeur de l’IID.
Grâce à toutes ces actions, les entreprises de la grande région de Québec bénéficient d’un net avantage dans la transition vers l’IA. Et comme l’IID favorise le développement d’approches qui permettront d’aller au-delà du cadre académique, on peut également s’attendre à des retombées concrètes dans la communauté. «Avec les développements des prochains mois, prévoit Christian Gagné, on devrait être en mesure d’accompagner ceux qui nous consultent pour de l’expertise de pointe en recherche ou pour de l’expertise ciblée en vue d’organiser un virage vers l’IA. Et ce, dans une variété de secteurs.»
Évaluation des risques, prévision des coûts à long terme des sinistres, accélération du traitement des demandes, meilleure compréhension de la clientèle : l’IA permet une personnalisation optimale de l’offre de produits d’assurance en fonction des besoins de chaque individu, et ce, dans le respect de normes éthiques strictes assurant équité et confidentialité.
On peut ainsi constater que les travaux menés par l’Université Laval, en lien avec l’IID, relèvent du concret : ils peuvent être directement mis en application par différents secteurs, dont celui des assurances. C’est le fruit de collaborations interdisciplinaires qui rattachent des chercheurs de différentes disciplines autour d’un point central : celui des données.

Animée d’une profonde culture de développement durable, l’Université Laval forme des générations étudiantes engagées et créatrices, des citoyens et citoyennes de premier plan, des scientifiques et des leaders en entrepreneuriat exerçant une influence marquée sur l’évolution des sociétés. Ouverte sur le monde, l’Université Laval vise l’excellence en enseignement et en recherche. Référence pour ses partenaires autant que source d’inspiration, elle rassemble les forces du changement – au coeur de l’effervescence universitaire de la ville de Québec.
Tout récemment inauguré, l’Institut intelligence et données (IID) réunit des expertises en recherche, en formation et en innovation dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la science des données pour offrir un appui considérable aux individus comme aux organisations intéressés par ces disciplines en plein essor. Dans la région de Québec et partout dans la province.
Le 29 janvier dernier, la première université francophone en Amérique du Nord se dotait de l’Institut intelligence et données (IID). Approche interdisciplinaire, considérations éthiques et main tendue aux étudiants autant qu’aux entreprises, tout est là pour accélérer le virage technologique. Une bonne nouvelle qui facilitera l’accès à une expertise qualifiée pour relever les défis qu’amène la transition vers l’intelligence artificielle (IA).
L’IID joue un rôle fédérateur en réunissant quatre centres de recherche au cœur de l’IA à l’Université Laval : le Centre de recherche en robotique, vision et intelligence machine (CeRVIM), le Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d’entreprise, la logistique et le transport (CIRRELT), le Centre de recherche en données massives (CRDM) et le Centre de recherche en données et intelligence géospatiales (CRDIG).
L’IID organise ses activités selon quatre axes structurants : environnement physique ; santé et étude du vivant ; méthodes d’intelligence artificielle et de traitement de données ; éthique, confidentialité et acceptabilité sociale. Des domaines qui ont des retombées directes sur les citoyens comme sur les entreprises. «À l’Université Laval, la recherche en intelligence artificielle se fait principalement à partir des données ancrées dans le monde physique, plutôt que virtuel – c’est là l’une de nos grandes forces», précise Christian Gagné, professeur titulaire au département de génie électrique et de génie informatique, titulaire d’une chaire Canada-CIFAR en intelligence artificielle et directeur de l’IID. Les chercheurs s’intéressent par exemple à des données du monde physique rattachées à la génomique et à la protéomique, à la logistique et au transport, ainsi qu’à la robotique et à l’imagerie.
Une vocation interdisciplinaire
Fort vaste, le champ d’action de l’IID favorise et soutient le développement de travaux de recherche et d’innovation dans un esprit de collaboration, en réunissant des spécialistes de nombreuses disciplines rattachées de façon directe ou indirecte à l’IA ou à la science des données. L’IID agit comme diffuseur en déployant les résultats de ces recherches – et les réalisations des équipes scientifiques – auprès du monde académique, du milieu des affaires, des institutions ainsi que du grand public, auprès duquel il joue un rôle essentiel de vulgarisation. L’IID agit également comme porte d’entrée privilégiée pour les acteurs externes, afin de favoriser le développement de partenariats avec différents milieux et organisations dans le but de passer rapidement des idées à la mise en marché. Enfin, l’IID contribue de façon proactive à la formation d’étudiants et de personnel hautement qualifié en IA, afin de pouvoir répondre aux besoins croissants de la communauté des affaires.Le transfert des connaissances : une priorité
Dans le souci de générer des retombées concrètes dans le milieu universitaire et de répondre aux besoins du marché du travail en fournissant de la main-d’œuvre qualifiée, la nouvelle organisation joue un rôle clé dans le développement et la coordination d’activités de recherche et de formation, tant créditées que non créditées en IA et en valorisation des données. Parmi celles-ci: la maîtrise professionnelle en informatique-intelligence artificielle offerte par la Faculté des sciences et de génie ; diverses possibilités de stages en intelligence artificielle et sciences de données ; des formations spécialisées intensives appliquées au monde du travail ; ou encore une certification éthique en science de données en santé. «Au-delà du transfert de connaissances, nous mettons en commun les forces de l’Université dans la valorisation de données et travaillons à créer des ponts avec le milieu économique et organisationnel de la région de Québec», explique Christian Gagné.
Éthique et intelligence artificielle
En plus d’appuyer les chercheurs, l’IID aide les milieux économiques et organisationnels à se développer et à prendre le virage 4.0 par la formation et le libre accès à son expertise de pointe. Ainsi, les entreprises de la région de Québec, tout comme celles du reste de la province, peuvent compter sur un appui de taille de la part d’équipes de l’Université Laval pour être à la fine pointe de cette technologie émergente et profiter d’un avantage concurrentiel dans leur positionnement par rapport à d’autres marchés.Mais tout ça ne se fait pas à n’importe quel prix. L’Université Laval prône une approche balisée qui est d’abord humaine et responsable. «À l’IID, les développements technologiques et scientifiques de l’IA s’appuient sur une approche cohérente. On veut bien sûr bouger rapidement, mais on doit faire attention aux dérapages. Dans certains milieux, on avance sans régulation en se disant que ce sera à l’industrie de s’adapter, et on assiste à des fiascos comme ce fut le cas avec Cambridge Analytica. Laisser l’industrie s’organiser peut amener de graves problèmes alors qu’ici, on va de l’avant, on a une bonne expertise, mais on reste vigilant», assure Christian Gagné.
Pour y arriver, l’IID mesure l’impact sociétal de l’IA en se penchant, notamment, sur la confidentialité des données et leur équité. Pour protéger le public, on préviendra par exemple la reproduction de biais éventuellement présents dans des modèles de traitement des données. Cela se fera de façon cohérente avec les efforts de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique (OBVIA) fondé en janvier 2019 et lui aussi établi sur le campus de l’Université Laval. Son rôle : aider les communautés, les entreprises et les individus à maximiser les retombées positives des technologies de l’IA tout en minimisant ses effets potentiellement négatifs.
Québec, pôle d’innovation
Une belle complicité s’est établie entre l’Université Laval et les organisations de la région de Québec. «Une forte tradition de collaboration entre chercheurs d’horizons variés et le milieu industriel nous amène à développer une approche multidisciplinaire, voire transdisciplinaire», remarque Christian Gagné. Avec un bassin de chercheurs qui concentrent leurs efforts sur la méthodologie et les algorithmes de l’IA et d’autres scientifiques qui s’intéressent à l’IA appliquée dans plusieurs autres domaines, le directeur voit là une belle occasion de développer des approches innovantes pouvant être déployées dans différents secteurs.La région de Québec bénéficie de ce pôle d’expertises et d’affaires collaboratif où il est facile de connecter les acteurs du milieu universitaire avec les joueurs des différentes industries. L’octroi en décembre dernier de quatre chaires Canada-CIFAR en intelligence artificielle, liées à la Stratégie pancanadienne en matière d’intelligence artificielle, vient confirmer le rôle clé que joue l’Université sur l’échiquier international avec des chercheurs comme Christian Gagné, François Laviolette, Audrey Durand et Pascal Germain. «Cette reconnaissance des activités de l’Université Laval est un appui de taille pour la recherche fondamentale. Ça incite d’excellents chercheurs à s’impliquer au niveau local et académique plutôt que de s’exiler pour un emploi à Silicon Valley», illustre le directeur de l’IID.
Grâce à toutes ces actions, les entreprises de la grande région de Québec bénéficient d’un net avantage dans la transition vers l’IA. Et comme l’IID favorise le développement d’approches qui permettront d’aller au-delà du cadre académique, on peut également s’attendre à des retombées concrètes dans la communauté. «Avec les développements des prochains mois, prévoit Christian Gagné, on devrait être en mesure d’accompagner ceux qui nous consultent pour de l’expertise de pointe en recherche ou pour de l’expertise ciblée en vue d’organiser un virage vers l’IA. Et ce, dans une variété de secteurs.»
L’IID et le futur de l’intelligence artificielle
À moyen terme, le directeur de l’IID souhaite que les travaux de son organisation aient un impact non seulement local, mais aussi hors frontières. «On forme les leaders de demain pour que l’IA devienne un projet de société. Le Québec a pris des décisions éthiques et éclairantes qui ont le potentiel d’influencer les autres sociétés démocratiques à développer l’IA d’une façon réfléchie. Ainsi, on peut jouer une carte très intéressante capable de nous placer dans une position forte au niveau économique, tout en valorisant notre approche socialement responsable. Si on y arrive, ce sera mission accomplie pour l’Institut intelligence et données», conclut-il.Assurances: la révolution 4.0
Le domaine des assurances est un terreau fertile pour le développement et l’expérimentation d’approches liées à l’IA. Avec la richesse des données disponibles et les avancées récentes en matière d’apprentissage machine, les possibilités sont multipliées, et les retombées positives sur les processus d’affaire des organisations sont considérables.Évaluation des risques, prévision des coûts à long terme des sinistres, accélération du traitement des demandes, meilleure compréhension de la clientèle : l’IA permet une personnalisation optimale de l’offre de produits d’assurance en fonction des besoins de chaque individu, et ce, dans le respect de normes éthiques strictes assurant équité et confidentialité.
On peut ainsi constater que les travaux menés par l’Université Laval, en lien avec l’IID, relèvent du concret : ils peuvent être directement mis en application par différents secteurs, dont celui des assurances. C’est le fruit de collaborations interdisciplinaires qui rattachent des chercheurs de différentes disciplines autour d’un point central : celui des données.

Animée d’une profonde culture de développement durable, l’Université Laval forme des générations étudiantes engagées et créatrices, des citoyens et citoyennes de premier plan, des scientifiques et des leaders en entrepreneuriat exerçant une influence marquée sur l’évolution des sociétés. Ouverte sur le monde, l’Université Laval vise l’excellence en enseignement et en recherche. Référence pour ses partenaires autant que source d’inspiration, elle rassemble les forces du changement – au coeur de l’effervescence universitaire de la ville de Québec.
Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir en collaboration avec l’annonceur. L’équipe éditoriale du Devoir n’a joué aucun rôle dans la production de ce contenu.