Comment diversifier son portefeuille sans éparpiller ses placements

Peu importe la conjoncture économique et les aléas du marché boursier, la diversification des actifs — en fonction des types de placements et de leur répartition géographique ou sectorielle — offre des avantages certains aux investisseurs. Mais attention : se diversifier, ce n’est pas s’éparpiller ! Pour y voir plus clair, les explications d’Angela lermieri, planificatrice financière au Mouvement Desjardins.

Pour en savoir plus sur les avantages de regrouper ses placements : www.desjardins.com/regroupervosplacements

À propos du Mouvement Desjardins
Le Mouvement Desjardins est le premier groupe financier coopératif au Canada et le cinquième au monde, avec un actif de 304 milliards de dollars. Il figure parmi les 100 meilleurs employeurs au Canada selon le palmarès établi par Mediacorp. Pour répondre aux besoins diversifiés de ses membres et de ses clients, particuliers comme entreprises, sa gamme complète de produits et de services est offerte par son vaste réseau de points de service, ses plateformes virtuelles et ses filiales présentes à l’échelle canadienne. Figurant parmi les institutions bancaires les plus solides au monde selon le magazine The Banker, Desjardins affiche des ratios de capital et des cotes de crédit parmi les meilleurs de l’industrie.
Pourquoi faut-il diversifier ses placements ?
Rappelons qu’une stratégie de placement adaptée à votre situation tient compte de vos objectifs à court, à moyen et à long terme (prendre une année sabbatique, payer les études des enfants ou assurer sa retraite), de vos horizons de placement (deux ans, dix ans, quinze ans) et de votre tolérance au risque face aux fluctuations du marché. Un portefeuille dit équilibré est composé de différents types de placements répartis entre des titres à revenu fixe et des titres de croissance, comme les actions. Dans chacune de ces catégories d’investissement, il est important de bien se diversifier. On prend en ligne de compte les facteurs géographiques — avec des investissements canadiens, américains et internationaux, répartis entre les pays développés et les pays en développement — et, bien sûr, les facteurs sectoriels. Les événements du passé ont bien démontré qu’il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier ! Selon les types de placements détenus, les rendements peuvent varier au fil du temps. Conséquence : la répartition réelle des actifs peut dévier et ne plus correspondre à la stratégie initiale. C’est pour cette raison qu’il faut prendre le temps de rééquilibrer régulièrement son portefeuille en fonction de ses besoins et en revenant aux objectifs d’investissement. On déplace alors des montants d’une catégorie d’actifs — encaisse, obligations, actions — à une autre, ce qui permet de se diversifier sans s’éparpiller.Est-ce logique de vendre des titres performants dans le but de se diversifier ?
Lorsqu’on a investi dans un secteur qui performe bien sur le marché boursier, oui. Si, par exemple, une composition de départ répartie de façon égale en titres à revenu fixe et en titres de croissance passe à une proportion de 40 %-60 % ou même de 30 %-70 % en faveur des titres de croissance, on peut avoir envie de continuer sur cette lancée. Or, il faut savoir jusqu’où on peut aller et quand il faut s’arrêter. Les émotions s’en mêlent et on peut être tenté de prendre des risques avec un portefeuille qui n’est plus tout à fait en lien avec son profil. C’est pour cette raison qu’on gagne à être accompagné par un conseiller.À quelle fréquence faut-il rééquilibrer son portefeuille ?
Règle générale, une fois l’an. Une bonne idée : prendre un rendez-vous annuel avec son conseiller, toujours au même moment. Certains investisseurs font l’exercice en début d’année, mais je propose souvent à mes clients de réserver une journée d’été pour consacrer quelques heures à leurs finances personnelles, car c’est une période souvent moins occupée. Je recommande par ailleurs aux investisseurs autonomes de surveiller leur pondération à une fréquence plus rapprochée. Fixez-vous un barème : si la composition de votre portefeuille a varié de plus de 5 % de votre plan de départ, il faut probablement considérer de le rééquilibrer. Autre facteur important à considérer : dès qu’il y a un changement important de vie ou de situation financière — arrivée des enfants, divorce, perte d’emploi, augmentation marquée de la rémunération —, le profil doit être revu et le portefeuille doit être rééquilibré en conséquence.Un portefeuille dit équilibré est composé de différents types de placements répartis entre des titres à revenu fixe et des titres de croissance, comme les actions.
Les investisseurs au profil audacieux doivent-ils rééquilibrer leur portefeuille à une plus grande fréquence ?
Oui, parce que leur portefeuille compte en général une proportion plus importante d’investissements en titres de croissance. En cas de variation des marchés à la hausse, le risque de sur ou de sous-pondération de certaines catégories de titres est plus élevé et le portefeuille est donc plus à risque dans sa globalité. Il en va de même dans les périodes où les marchés sont à la baisse et que la valeur des titres d’actions est le plus à risque de chuter. Il faut alors prendre le temps de valider si on doit rééquilibrer rapidement ; dans le cas où la répartition d’actifs est plutôt axée sur une stratégie à long terme, il est préférable de garder le cap.Que suggérez-vous aux investisseurs autonomes ?
Ils doivent s’informer et s’intéresser aux investissements, y mettre du temps et faire preuve de discipline. Les investisseurs autonomes ne mettent pas toujours en place une stratégie de placement ou ne la respectent pas toujours systématiquement ; ils achètent souvent de façon instinctive, soit parce qu’ils ont entendu parler d’un titre dans un souper, soit parce qu’une catégorie d’investissement fait la manchette dans les médias. Ma recommandation pour les débutants : commencer par gérer une petite partie de leurs actifs de façon autonome et travailler avec un conseiller comme coach pour le reste de ses avoirs.Quelle(s) erreur(s) les investisseurs font-ils le plus souvent ?
Ne pas avoir un portrait global de leur répartition d’actifs, ce qui se produit souvent lorsque les investissements ne sont pas regroupés au même endroit. On peut ainsi se retrouver dans une position où on est surexposé dans un marché ou un secteur, surtout si on fonctionne de façon autonome, sans égard à notre stratégie. On peut bien entendu faire affaire avec une institution financière et sa firme de courtage pour des produits différents tels que des fonds de placement et des titres boursiers individuels. Mais si on traite avec plusieurs institutions financières et différents conseillers pour des types de placements similaires, le risque de dupliquer des produits de placements et, par conséquent, de s’éparpiller, est plus grand. En résumé, le regroupement des actifs vous donne une bonne vue d’ensemble sur vos investissements, peut réduire vos frais et simplifie la gestion de votre portefeuille, ce qui est l’objectif de départ !
Pour en savoir plus sur les avantages de regrouper ses placements : www.desjardins.com/regroupervosplacements

À propos du Mouvement Desjardins
Le Mouvement Desjardins est le premier groupe financier coopératif au Canada et le cinquième au monde, avec un actif de 304 milliards de dollars. Il figure parmi les 100 meilleurs employeurs au Canada selon le palmarès établi par Mediacorp. Pour répondre aux besoins diversifiés de ses membres et de ses clients, particuliers comme entreprises, sa gamme complète de produits et de services est offerte par son vaste réseau de points de service, ses plateformes virtuelles et ses filiales présentes à l’échelle canadienne. Figurant parmi les institutions bancaires les plus solides au monde selon le magazine The Banker, Desjardins affiche des ratios de capital et des cotes de crédit parmi les meilleurs de l’industrie.
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