
Bien parler français, mais échouer trois fois au test pour l'immigration
Une préposée aux bénéficiaires déjà intégrée et qui parle français confie être coincée avec un permis temporaire.
Sarah R. Champagne est journaliste généraliste et s’intéresse particulièrement aux migrations, à l’environnement et à tout ce qui touche la chaîne alimentaire. Elle a réalisé des reportages dans 15 pays sur quatre continents, publiant surtout en français, mais aussi en anglais et en espagnol. Elle détient une maîtrise de l’Université de Caroline du Nord, grâce à une Bourse Rotary pour la paix et deux autres diplômes de premier cycle de l’Université de Montréal. Ses projets de longue haleine et d’enquête lui ont valu des bourses et des nominations au Prix Judith-Jasmin, aux Prix canadiens d’excellence en publication numérique et aux Grands prix du journalisme indépendant.
Une préposée aux bénéficiaires déjà intégrée et qui parle français confie être coincée avec un permis temporaire.
Vidéo Une préposée aux bénéficiaires partage son expérience avec le test nécessaire pour la résidence permanente.
Plusieurs personnes dénoncent cette évaluation mal conçue et peu représentative du français québécois.
Vidéo Afin de répondre à la question, notre journaliste s’est lancé le défi de faire l’examen critiqué de toutes parts.
Notre journaliste est allée passer ce test qui prendra une place encore plus centrale avec les réformes annoncées.
Selon une étude, ils sont souvent «trop captifs» de leur emploi pour obtenir le niveau de français exigé par Québec.
Plusieurs catégories sont incluses dans la définition des non permanents, comptabilisées par Statistique Canada.
Français exigé de tous ou presque, voie rapide pour les diplômés, passerelle pour les travailleurs: un résumé.
«Le Devoir» a demandé à plusieurs démographes de démystifier les projections de population.
Encore loin des cibles du gouvernement, le bilan comporte tout de même certaines lueurs d’espoir.