
Chercher l’espoir à la gare de Varsovie
Faisant halte dans la capitale polonaise, les exilés sont de plus en plus dépourvus.
Patrice Senécal est journaliste indépendant installé à Varsovie, d’où il couvre l’actualité polonaise et d’Europe centrale pour des titres de presse francophone. Auparavant, il a signé des reportages en Hongrie, dans les Balkans ou encore dans la Biélorussie d’Alexandre Loukachenko. Il est natif de Montréal et collabore avec «Le Devoir» depuis juillet 2019.
Faisant halte dans la capitale polonaise, les exilés sont de plus en plus dépourvus.
Les Polonais affluent pour obtenir leur passeport afin de pouvoir fuir au plus vite le pays en cas d’invasion.
«Le Devoir» s’est immiscé dans le train allant de Przemyśl à Szczecin, dans le nord-ouest de la Pologne.
Récits de départs précipités, d’espoirs ébranlés, de séparations déchirantes et d’élans de solidarité.
«C’est pour ma famille que je rejoins l’armée», lance Aleksander.
Des réfugiés originaires d’Asie et d’Afrique affirment attendre plus longtemps à la frontière polonaise.
Près de 200 000 Ukrainiens ont trouvé refuge en Pologne.
Tout près de la frontière ukrainienne, la gare du désespoir.
Si les plans de Poutine en Ukraine ne font plus de doute, Minsk est elle aussi à sa merci, préviennent des dissidents.
Le pays est plongé dans un chaos juridique depuis 2015.