
L’accueil d’Ukrainiens au Québec pourrait mettre du temps à se concrétiser
Le programme humanitaire spécial dépend des délais des programmes d’Ottawa.
Lisa-Marie Gervais est journaliste au Devoir depuis 2009. Elle a d’abord couvert l’éducation, dont les manifestations du Printemps érable en 2012, et s’occupe maintenant des dossiers touchant l’immigration et la diversité, avec un intérêt marqué pour les affaires internationales. Auparavant journaliste indépendante, elle a réalisé plusieurs reportages à l’étranger, notamment en Amérique latine, en Asie et en Afrique. Polyglotte, elle détient un baccalauréat en journalisme de l’UQAM et une maîtrise de l’Institut d'études politiques de Paris. Elle siège au comité éditorial du magazine Nouveau Projet depuis sa fondation en 2012.
Le programme humanitaire spécial dépend des délais des programmes d’Ottawa.
Les libéraux craignent de créer un précédent en cédant aux demandes de l’opposition, croit une experte.
Pour l’instant, ceux qui voudraient rapidement immigrer au Canada se heurtent à d’importants obstacles.
Des avocats menacent Sean Fraser de poursuite s’il ne réduit pas les délais pour les travailleurs qualifiés au Québec.
Six mois après la crise en Afghanistan, le gouvernement Legault n’a accueilli que 89 réfugiés sur les 300 promis.
Ottawa se dit aussi prêt à «imposer des conséquences encore plus lourdes au président Poutine».
Pour éviter l’expulsion, une famille mexicaine est cloîtrée depuis trois mois dans une église de Sherbrooke.
Les cégeps et les universités y souffrent davantage des hauts taux de refus qu’à Montréal.
Cette voie de passage a été empruntée par un nombre record de demandeurs d’asile depuis sa réouverture en novembre.
Sur 2275 dossiers déposés depuis le début du processus, à peine 28% ont été finalisés.