![« Pour la première fois dans l’histoire du Québec, les candidats à l’immigration économique [devront avoir] une connaissance du français », a déclaré la ministre de l’Immigration, Christine Fréchette (à droite).](https://media1.ledevoir.com/images_galerie/nwl_1498230_1154031/image.jpg)
Québec rendra le français obligatoire pour tous les immigrants économiques
Le gouvernement veut aussi revamper le volet des diplômés du PEQ, en retirant notamment des exigences liées à l’emploi.
Lisa-Marie Gervais est journaliste au Devoir depuis 2009. Elle a d’abord couvert l’éducation, dont les manifestations du Printemps érable en 2012, et s’occupe maintenant des dossiers touchant l’immigration et la diversité, avec un intérêt marqué pour les affaires internationales. Auparavant journaliste indépendante, elle a réalisé plusieurs reportages à l’étranger, notamment en Amérique latine, en Asie et en Afrique. Polyglotte, elle détient un baccalauréat en journalisme de l’UQAM et une maîtrise de l’Institut d'études politiques de Paris. Elle siège au comité éditorial du magazine Nouveau Projet depuis sa fondation en 2012.
Le gouvernement veut aussi revamper le volet des diplômés du PEQ, en retirant notamment des exigences liées à l’emploi.
Le parti fait témoigner des jeunes sans statut qui désirent rester au Québec pour demander à la CAQ leur régularisation.
Une ex-boxeuse combat désormais pour faire venir au Canada son frère et ses sœurs réfugiés au Pakistan.
Le ministère de l’Immigration n’a traité aucun dossier de parrainage privé en 2022.
Un an après avoir été choisis par tirage au sort, les dossiers de parrainage de réfugiés languissent toujours à Québec.
La ministre Fréchette n’a toutefois pas voulu se prononcer sur des objectifs concrets de réduction des délais.
Un immigrant qui connaît la langue de Molière aura généralement un meilleur revenu et davantage accès à des emplois.
Bien des immigrants n’entreprennent pas d’études postsecondaires, croyant que leur français n’est pas assez bon.
Après deux ans, les taux de participation à ces programmes d’immigration sont faméliques. Pourquoi?
On estimait pourtant à 300 000 leur nombre sur le territoire québécois à la fin de l’année 2022.