
Le chef de cabinet de Trump avait été prévenu de possible violence le jour de l’assaut du Capitole
Des républicains ont aussi été impliqués dans des discussions de la Maison-Blanche sur l’annulation des élections.
Le 6 janvier 2021, des partisans de Donald Trump répondent à ses appels contre les institutions démocratiques et prennent d’assaut le Congrès américain en plein jour. Une « insurrection » dénoncée par le nouveau président Joe Biden et plusieurs élus.
Des manifestants escaladent les parois du Capitole et accrochent un drapeau américain géant. À l’intérieur, les émeutiers sèment le chaos et les policiers sont rapidement dépassés. Au total, 140 policiers ont été blessés et une femme a trouvé la mort.
Trump, qui nie toute responsabilité dans l’assaut, dénonce « un jeu politique » et refuse de collaborer à l’enquête qui a suivi.
Le militant complotiste Jacob Chansley (le « chaman » QAnon), devenu avec sa coiffe aux cornes de bison un des visages de l’attaque, a été condamné en novembre 2021 à près de trois ans et demi de prison par un tribunal de Washington. Au total, près de 300 manifestants — souvent auto-dénoncés par leurs publications sur les réseaux sociaux — ont été interpellés par les autorités et poursuivis pour leur participation à l’émeute.
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Des républicains ont aussi été impliqués dans des discussions de la Maison-Blanche sur l’annulation des élections.
Éditorial L’affaire Thomas mine un peu plus encore la légitimité de la Cour suprême américaine.
L’ex-président essaie-t-il d’effacer les traces de son engagement direct dans l’assaut du Capitole?
Le magistrat pense que l’ancien président a «tenté de manière corrompue» d’entraver la confirmation du vote.
Henry «Enrique» Tarrio est le deuxième leader d’extrême droite arrêté en lien avec les événements du 6 janvier 2021.
La commission du 6 janvier vise à déterminer le rôle de l’ex-président dans l’attaque.
Il est visé par plusieurs plaintes l’accusant d’être responsable de l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.
Chronique Aux États-Unis, la peine de mort est imposée selon les lois et l’humeur politique de chaque État.
«Si je me présente, et si je gagne, nous traiterons équitablement ceux du 6 janvier», a affirmé l’ancien président.
Des élus ont ont déjà commencé à recevoir certains documents «que l’ancien président avait espéré garder cachés».