
Olymel, symptôme de l’erreur porcine !
Ce système a détruit notre agriculture et l’a livrée pieds et poings liés à une poignée d’intégrateurs-exportateurs.
Alors qu'il était au pouvoir, le président américain Donald Trump, connu pour son protectionisme, a exprimé le souhait non équivoque d’une renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).
Le nouvel accord de libre-échange (ACEUM) liant les États-Unis, le Canada et le Mexique est finalement entré en vigueur en juillet 2020, au moment où les frontières entre les trois pays étaient partiellement fermées pour cause de pandémie de COVID-19. Il est venu remplacer, en le modernisant, l’ALENA entré en vigueur en 1994.
Ce système a détruit notre agriculture et l’a livrée pieds et poings liés à une poignée d’intégrateurs-exportateurs.
Chronique Le résultat du «protectionnisme» américains inséré dans l’ALENA a été la croissance énorme des «maquiladoras».
Les promoteurs du défunt projet se disent victimes de discrimination et réclament 27 milliards $ de compensation.
Le Canada dénombre plus de 50 000 entreprises appartenant à des Autochtones au pays.
Le président mexicain, lui, doit rencontrer mercredi Donald Trump à Washington.
L’ACEUM est aux antipodes de ce que représente Trump sur quatre plans fondamentaux.
L’entente exige qu’une plus grande partie des biens destinés à l’export soient produits par des travailleurs bien payés.
Le Canada est maintenant le seul signataire de l’accord trilatéral qui ne l’a pas encore ratifié.
La ratification éliminerait le dernier obstacle à la préservation du commerce continental.
Il devrait être approuvé sans problème par le Canada dans les semaines qui viennent.